Tico's Wild Studio

Bienvenue sur Tico's Wild Studio

Tico's Wild Studio est en constante évolution, à la croisée de l'art, l'aventure et la conservation.

Découvrez la beauté d'un monde secret à travers le travail artistique de Tico, révélant un aspect de la vie animale autrement inaccessible à l'Homme. Rejoignez l'aventure via les réseaux sociaux et explorez avec nous les étendues sauvages à la recherche des espèces qui s'y cachent. Participez à la conservation des jaguars en soutenant le projet L'Ombre d'or.

En plus de créer des liens avec les acteurs locaux afin de mener à bien de nouveaux projets, notre équipe innove et développe constamment des équipements de jungle sur mesure.

N'ayons pas peur de rêver, même l'animal le plus rare ne peut pas se cacher éternellement. Embarquez avec nous pour une immersion pleine d'action au coeur de la jungle !

Péninsule d'Osa, Costa Rica

Le Costa Rica est l’endroit du monde ayant la plus grande biodiversité au kilomètre carré. En effet, son territoire abrite plus de 500 000 espèces vivantes, qui représentent environ 5% de la biodiversité mondiale répartie sur une zone de seulement 51 000 km², soit  ¹⁄10  de la France métropolitaine ou 0.03% de la surface de la Terre.

Si le Costa Rica est unique en son genre, la péninsule d’Osa l’est encore plus. Étant l’une des régions les plus sauvages et les plus intactes de la planète, elle est un concentré de biodiversité exceptionnel. Ses forêts primaires regorgent d’espèces en tout genre, aux formes et couleurs défiant l’imagination. Une zone ayant l’un des plus grands potentiels pour la conservation en Amérique centrale et qui représente à elle seule 2.5% de la biodiversité mondiale !

Péninsule d'Osa

Péninsule d'Osa, Costa Rica

Le Costa Rica est l’endroit du monde ayant la plus grande biodiversité au kilomètre carré. En effet, son territoire abrite plus de 500 000 espèces vivantes, qui représentent environ 5% de la biodiversité mondiale répartie sur une zone de seulement 51 000 km², soit  ¹⁄10  de la France métropolitaine ou 0.03% de la surface de la Terre.

Si le Costa Rica est unique en son genre, la péninsule d’Osa l’est encore plus. Étant l’une des régions les plus sauvages et les plus intactes de la planète, elle est un concentré de biodiversité exceptionnel. Ses forêts primaires regorgent d’espèces en tout genre, aux formes et couleurs défiant l’imagination. Une zone ayant l’un des plus grands potentiels pour la conservation en Amérique centrale et qui représente à elle seule 2.5% de la biodiversité mondiale !

Péninsule d'Osa

Le Jaguar

Le jaguar (Panthera onca) est le plus grand félin d’Amérique, mais en raison de sa nature insaisissable, il reste l'un des moins connus. Excellent grimpeur et nageur, ce fauve passe la plupart de son temps caché au fin fond de la forêt tropicale. Actif de jour comme de nuit, il se sert de sa fourrure tachetée comme camouflage pour traquer ses cibles sans être détecté. Avec la mâchoire la plus puissante de tous les carnivores, il utilise une technique de chasse unique, perforant le crâne de ses proies afin de les tuer instantanément.

En tant que superprédateur, il se situe au sommet de la chaîne alimentaire, jouant un rôle de régulateur empêchant la prolifération de ses proies et maintenant ainsi tout un écosystème en équilibre. De plus, il s'agit d'une "espèce parapluie", ce qui signifie que ses besoins incluent ceux de nombreuses autres espèces. Son développement nécessitant un environnement parfaitement sain, sa protection entraîne nécessairement celle de la totalité de l’écosystème dont il fait partie.

La péninsule d'Osa, autrefois largement peuplée de jaguars, était considérée comme l’un des meilleurs lieux pour leur observation. Mais le privilège de les apercevoir directement est devenu extrêmement rare. Seuls quelques individus subsistent, repérés à leurs empreintes et détectés par des pièges photographiques.

Depuis la colonisation et en particulier durant la période 1960-1970 (où l’on estime que 18 000 d’entre eux ont été tués chaque année en raison du commerce de leur peau), les jaguars ont perdu plus de 46% de leur territoire d’origine et l’effectif de leur population a chuté de moitié, menaçant la survie de l'espèce, particulièrement en Amérique centrale. Selon les périodes et les régions, les raisons de leur déclin diffèrent :

- Persécution directe comme le braconnage pour leur peau, trophée, canines, viande à des fins "médicinales", mais aussi revente aux zoos et collectionneurs privés, chasse sportive ou encore protection du bétail.
- Facteurs indirects : transformation et fragmentation de leur territoire par la déforestation, l’agriculture, l’urbanisation, affaiblissement génétique dû à l'isolement géographique, ainsi que la chasse de leurs proies pour alimenter le marché noir de viande de brousse.

Pourtant, la situation n’est pas irrémédiable. La majeure partie de la péninsule d'Osa est encore recouverte d'une forêt tropicale intacte et une prise de conscience pour sa conservation voit le jour peu à peu. C’est donc un des derniers espaces naturels que les jaguars peuvent reconquérir, une zone clé qui serait très favorable à la survie de l’espèce en Amérique centrale. La préservation des derniers jaguars est un argument majeur pour justifier la nécessité de créer des corridors biologiques entre des aires déjà protégées, devenant ainsi un modèle de conservation interconnectée.

« Convaincu que l'art a le pouvoir de changer les Hommes, j'ai choisi le jaguar comme ambassadeur d'une nature sauvage mais pourtant fragile et menacée. »
Tico Haroutiounian